Vous aimez le swimrun ? Moi aussi ! Mais saviez-vous que cette aventure peut aussi être risquée ? Hypothermie, hydrocution, noyade… ces mots vous font frissonner ? Restez avec moi, je vous dis tout pour que votre prochaine course soit sûre et fun !
1. Hypothermie
Les eaux froides peuvent rapidement faire baisser votre température corporelle.
Conseil : Investissez dans une combinaison de swimrun en néoprène. Recherchez des combinaisons conçues spécifiquement pour le swimrun, qui offrent une protection thermique tout en permettant une mobilité optimale.
— Lire mon article sur le matériel ici —
Le froid se propage souvent par les extrémités. Il peut donc être utile d’avoir un bonnet en néoprène comme celui-ci par exemple. L’hypothermie se manifeste par des engourdissements des membres, frissons, dents qui claquent. Dans ce genre de situation, il est recommandé de se mettre au chaud pour faire passer le froid.
2. Hydrocution
Le passage rapide d’un état de transpiration intense à un plongeon dans l’eau froide peut provoquer un choc thermique.
Conseil : Avant de vous immerger, rincez-vous avec de l’eau à température ambiante pour adapter progressivement votre corps à la température de l’eau. Ce risque peut être élevé dans le cas d’un swimrun en lac de montagne avec des températures d’eau à 15°C, alors que la température au soleil peut en atteindre 30°C.
3. Blessures musculaires et articulaires :
Le swimrun sollicite de nombreux muscles, dont certains que vous n’aviez peut-être pas l’habitude de travailler autant.
Conseil : Intégrez des exercices de renforcement musculaire et de flexibilité dans votre routine d’entraînement. La prévention est la clé.
—- Lire mon article sur le plan d’entraînement swimrun ici —
4. Danger de la natation non encadrée en eau vive
Être vu, et pouvoir se reposer
La nage en eau libre présente des défis uniques, surtout lorsque la fatigue s’installe. Ce danger est présent lors de vos entraînements en eau libre. Lors des courses, une sécurité est présente avec des maîtres nageurs sur le parcours.
Conseil : La bouée de nage ou la bouée de secours sont essentielles. Elles peuvent aussi servir de repère pour d’autres nageurs ou pour les sauveteurs. Si vous nagez sur une zone où il peut y avoir des bateaux ou des surfers, la bouée signale votre présence. L’idéal est de ne pas s’entraîner seul en mer ou en lac et de ne pas nager vers le large.
L’avantage de la bouée ci-dessus est qu’elle permet d’emporter du matériel au sec comme les clés, le téléphone, etc… C’est donc vraiment utile.
—– modèle de bouée nage eau libre ici ——-
Un autre modèle de bouée intéressant se nomme le restube. Il se met dans une petite pochette. Le nageur peut tirer sur une cordelette en cas de malaise, et la bouée se gonfle seule grâce à une cartouche. L’avantage est que c’est très petit, on peut courir et nager sans le sentir. L’inconvénient est qu’il ne signale pas la présence du nageur. Le petit plus : il y a un sifflet.
Attention au courant
Lorsque vous vous entraînez en pleine mer, même à plusieurs, il faut être sûr de connaître le plan d’eau afin de ne pas se faire surprendre par les courants qui peuvent être forts et vous pousser au large.
Conseil : Demander à une personne experte et de confiance si des courants sont présents.
Attention aux orages
Le tonnerre peut être dangereux sur un plan d’eau car l’éclair peut électrocuter le nageur.
Conseil : sortez du plan d’eau quand le temps est à l’orage.
5. Déshydratation et coup de chaleur
En swimrun, l’équilibre est délicat. Vous êtes souvent mouillé, ce qui peut masquer la sensation de transpiration et donc de déshydratation.
Conseil : Prévoyez des points d’hydratation pendant la course et après chaque segment de nage. Considérez aussi les électrolytes pour compenser les pertes.
6. Blessures dues à des chutes
Les terrains accidentés sont monnaie courante.
Conseil : Investissez dans des chaussures offrant une excellente adhérence et familiarisez-vous avec le parcours à l’avance pour anticiper les zones délicates. J’en parle ici. Le risque est particulièrement présent dans les rochers, au niveau des transitions nage / course. Le mieux est alors “d’assurer” et ne pas aller trop vite.
7. Oursins, méduses et autres
Ces créatures aquatiques peuvent transformer une nage tranquille en expérience douloureuse.
Oursins
Il est important de toujours faire attention à ne pas mettre les mains ou les genoux sur un oursin. Heureusement, les oursins sont très visibles et donc le risque n’est pas grand.
Méduses
J’en suis témoin ! J’avais personnellement peur des piqûres de méduse. Puis, en une semaine, je me suis fait piquer deux fois. Et oui ! Ces temps-ci, il y en a beaucoup en Méditerranée. Mais ce n’était pas si terrible, la douleur est comparable à une petite brûlure de barbecue. Si vous nagez dans des zones à méduses, renseignez-vous sur les premiers soins à prodiguer en cas de piqûre.
Que faire en cas de piqûre de méduse?
- Rincez à l’eau de mer
- Gratter la piqure avec une carte de crédit
- Mettre de la pommade anti-brûlure après la session (type biafine).
Conseil : Renseignez-vous sur la faune locale et, si vous nagez dans des zones à méduses, envisagez une combinaison intégrale ou des protections spécifiques. Les méduses ne piquent pas à travers le tissu.
Surtout, il ne faut pas écouter les remèdes de grand-mère selon lesquels il faudrait uriner sur la piqûre. De un, vous aurez l’air d’un fou, de deux c’est encore pire.
Saviez-vous que certaines méduses sont mortelles? Heureusement, elles ne sont pas présentes en Europe.
8. Dangers liés à l’isolement
La beauté des endroits reculés peut aussi être leur inconvénient.
Conseil : Toujours informer quelqu’un de votre parcours. Si possible, emportez un sifflet.
Conclusion
Le swimrun est une expérience exaltante, mais comme toute aventure, elle vient avec sa part de risques. En vous équipant correctement, en vous informant et en prenant des précautions, vous vous assurez une expérience aussi sécurisée que mémorable.
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